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Quelles solutions pour permettre aux personnes handicapées d’accé-
der à un logement, de s’y maintenir et d’y être accompagnées ?
Constats :
L’APF indique porter un projet d’habitat regroupé dans des logements de droit commun avec un accompagnement
réalisé par un SAVS, une mise en commun de la PCH pour permettre de financer une présence la nuit.
Les appartements de suivi de l’AREHA répondent à une évolution des personnes handicapées mentales qui sont ac-
cueillies et qui sont préparées à l’autonomie dans des appartements intermédiaires.Cependant, certaines personnes
vivent dans ces appartements depuis plusieurs années et ne sont pas en capacité de travailler en ESAT.
La fondation des amis de l’atelier propose des maisons relais où des personnes handicapées psychiques sont
locataires le plus souvent avec l’aide d’une famille gouvernante. En parallèle, les usagers bénéficient d’un
accompagnement par un SAMSAH. En l’absence de famille gouvernante, un établissement est appelé en cas de
problème la nuit. Cependant, les appartements peuvent être vides si les personnes handicapées sont hospitalisées
ou séjournent en famille.
Les logements-foyers peuvent également accueillir des personnes handicapées autonomes.
Par ailleurs, une « résidence accueil » de 20 places (10 à Limoges et 10 à Cussac) devrait être créée en Haute-
Vienne par Prisme suite à un appel à projet de la DDCSPP.
ASaint-Junien,l’officeHLMaccueilledespersonnesâgéesetdespersonneshandicapées ;leCCASorganisedesanimationsetunservicede
conciergeriequi permet uneprésence24h/24.Le service a un coûtmensuel de280
€.
Les participants ont affirmé leur intérêt de développer le dispositif d’accueil familial en Haute-Vienne.
Les référents autonomie desMDDvont à partir de 2015 suivre,sur critères,certains plans personnalisés de bénéficiaires de la PCH.Un
travail de partenariat avec les professionnels du champ du handicap doit être poursuivi.
Solutions / propositions :
- Identifier une personne référente pour chaque personne handicapée accompagnée au domicile
Quel accompagnement lors de la transition des établissements pour
enfants aux établissements pour adultes, lors du vieillissement et du
passage de l’établissement au domicile ?
Constats :
Les participants notent que l’accueil temporaire est un bon outil pour permettre la transition des établissements
pour enfants aux établissements pour adultes. Pour permettre la réalisation de stages, une convention entre l’IME
et l’établissement pour adulte est formalisée. Les modalités financières de ce type de convention paraissent poser
problème pour les établissements qui ne bénéficient pas de dotation globale.
Les professionnels expliquent que des séjours de ruptures sont parfois nécessaires pour l’usager ou pour
l’établissement. Des conventions peuvent alors être passées entre les établissements.
La MDPH indique ne pas avoir de visibilité sur les places disponibles en accueil temporaire.
Les participants affirment que les SAVS peuvent permettre d’accompagner les jeunes qui sortent d’IME et qui
sont en rupture de parcours.
Solutions / propositions :
- Identifier une solution pour permettre aux jeunes hébergés dans un IME qui n’est pas en dotation globale de
réaliser des stages dans des établissements pour adultes
- Favoriser la mobilité des personnes handicapées entre les établissements
- Favoriser l’accompagnement par les SAVS des jeunes sortant d’IME ou d’IMPRO et qui sont en rupture de
parcours.
