Page 70 - plan_gerontologique_2007_2011

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moteurs de réseaux sociaux et médico-sociaux, afin de garantir une cohérence et
une clarification totales des interventions et d’optimiser les synergies et mises en
commun des moyens.
Les missions de coordination
Les missions de coordination sont assurées sous l’impulsion de l’animateur du CLIC
investi d’une triple responsabilité : animation d’un lieu de partage d’informations et
d’expériences, coordination d’acteurs avec l’appui des coordinations gérontologiques
existantes et le cas échéant du réseau de santé gérontologique, enfin montage de projets
d’intérêt commun, notamment dans le domaine de la formation. Elles s’entendent aux
niveaux institutionnel et opérationnel.
1) Au plan institutionnel
Le rôle du CLIC est d’animer une coopération entre établissements sanitaires, sociaux
et médico-sociaux et services (SAD et SSIAD), permettant d’apporter à chaque étape
de l’évolution de la dépendance des personnes âgées une réponse adaptée et réactive.
Son action pourrait être également étendue aux personnes handicapées. La poursuite
de cet objectif passe par différents moyens, dont la protocolisation négociée de façon
partenariale des modalités de prise en charge, comme la préparation à l’hospitalisa-
tion, les sorties d’hospitalisation et le retour à domicile, la généralisation d’une carte
d’identité sociale ou d’un passeport domicile (renseignements médico-sociaux relatifs
à la personne âgée), le suivi des bénéficiaires APA. En cas d’informatisation de la carte
d’identité sociale, la compatibilité avec le système d’échange d’informations médicales
REIMP’HOS est souhaitable.
Les formations organisées au profit des intervenants, professionnels des établissements
ou des services à domicile, pourraient couvrir des thèmes transversaux (désorientation,
nutrition, lutte contre la maltraitance, etc…), qui seraient enrichis par une approche à
partir d’expériences professionnelles différentes.
Les enquêtes «Handicap-Invalidité-Dépendance» ont révélé l’importance de l’aide appor-
tée par la famille auprès des personnes âgées dépendantes, au point que le maintien à
domicile n’est possible, quel que soit le nombre d’heures de travail apportées par des
intervenants extérieurs, qu’à la condition d’une durée significative d’aide apportée par la
famille au temps de travail des intervenants extérieurs.
Un soutien institutionnel doit donc pouvoir être apporté aux aidants familiaux, sur l’ini-
tiative des CLIC, en lien avec les services sociaux de la CRAMCO et de la MSA comme
prestataires de service pour les actions de formation et d’information, et avec les réseaux
gérontologiques de santé qui proposent d’organiser dans le SROS III des groupes de
paroles ou de soutien psychologique.
Les réseaux gérontologiques qui restent à développer sur le territoire pourraient venir
compléter utilement l’effort de formation qui doit être fait auprès des acteurs de la prise
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