Prévention, protection de l’enfant (PPE)

  • La sous-direction prévention
  • La cellule départementale des informations préoccupantes (IP)
  • L’admission à l’Aide sociale à l’enfance (ASE)
  • L’offre d’accueil
  • L’Observatoire départemental de la protection de l’enfance (ODPE)
  • La contractualisation stratégie enfance
Evolution du nombre de naissances domiciliées en Haute-Vienne entre 2013 et 2023

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

 

2020

2021

2022

2023

3 723

3 724

3 639

3 420

3 368

3 318

3 406

3 288

3 146

3 316

3 312*

Source INSEE                                                                                                       *donnée provisoire

Avis de naissance reçus en 2023 = 3060

Territoire

Nord agglomération

Sud agglomération

Nord

Haute-Vienne

Ouest

Haute-Vienne

Sud

Haute-Vienne

Nombre de naissance

999

1 137

249

315

360

Evolution / 2022

- 75

- 90

+ 4

+ 2

- 12

Nombre de certificats de santé

3 041 certificats de santé du 8ème jour (- 6 %), 2 599 certificats de santé du 9ème mois (+ 1 %) et 2 279 certificats de santé du 24ème mois (+ 1 %) ont été enregistrés en 2023 sur le département.

Certificats de santé du 8ème jour

Territoire

Nord agglomération

Sud agglomération

Nord

Haute-Vienne

Ouest

Haute-Vienne

Sud

Haute-Vienne

Nombre de naissance

999

1 126

253

311

352

Evolution / 2022

- 65

- 91

-3

- 16

- 23

Certificats de santé du 9ème mois

Territoire

Nord agglomération

Sud agglomération

Nord

Haute-Vienne

Ouest

Haute-Vienne

Sud

Haute-Vienne

Nombre de naissance

818

947

229

278

327

Evolution / 2022

- 5

- 33

+ 2

+ 35

+ 18

Certificats de santé du 24ème mois

Territoire

Nord agglomération

Sud agglomération

Nord

Haute-Vienne

Ouest

Haute-Vienne

Sud

Haute-Vienne

Nombre de naissance

733

835

193

218

300

Evolution / 2022

+ 35

- 4

+ 6

- 18

+ 10

Les consultations de nourrissons

Dans les 22 centres de consultations, 1 391 séances (- 5 %) ont été effectuées par les professionnels. Ils ont pratiqué 7 124 examens (- 4 %) chez 2 735 enfants de moins de 6 ans (- 2 %).

L’animation des salles d’attente est confiée à 2 animatrices petite enfance qui interviennent régulièrement dans 8 consultations. Leur rôle consiste à développer l’écoute et les échanges pour les parents, favoriser l’éveil des tout-petits et l’interaction parent/enfant.

Les visites à domicile des puéricultrices

Les professionnelles ont réalisé 4 510 (+ 9 %) visites à domicile de prévention et de suivi auprès de 2 367 (+ 143) enfants et leurs familles, dont 364 visites suite à une Information préoccupante (IP) concernant 276 enfants différents (222 < 6 ans et 54 ≥ 6 ans) en danger (+ 128 enfants, soit + 86 %).

De plus, elles ont réalisé 1 354 visites (+ 45 %) et rencontré 1 124 assistants maternels différents (+ 37 %) dans le cadre de la procédure d’agrément et de suivi des assistants maternels. 94 visites (+ 42 %) ont été effectuées chez des assistants familiaux dans le cadre de la procédure d’agrément.

Les entretiens psychologiques

208 familles (- 7 %) ont rencontré les psychologues dans le cadre de la prévention des troubles de la relation précoce parents/enfants, soit 611 (- 10 %) consultations réalisées.

45 évaluations (+ 21) dans le cadre de demandes d’agrément d’assistant familial ont été réalisées.

Le suivi des femmes enceintes

Les sages-femmes sont intervenues 569 fois (- 18 %) au domicile de 230 femmes différentes (+ 9 %) présentant une grossesse à risque médico-psycho-social, orientées à 14 % par les professionnels des Maisons des Départements (MDD), à 40 % suite à la réception de l’avis de grossesse et à 46 % suite à l’entretien prénatal précoce.

Les motifs de visites sont les suivants :

 

Suivi prénatal

Entretien prénatal précoce

Préparation à la naissance

et à la parentalité

Visites post-natales

Autres

Nombre de suivi

265

122

87

58

37

En %

47 %

21 %

15 %

10 %

7 %

Le suivi des enfants en école maternelle

Les professionnels de santé (médecins et infirmières) ont pratiqué 3 356 bilans de santé (- 1,5 %) auprès des enfants de moyenne section de maternelle (4-5 ans), soit
100 % de l’effectif.

201 Projets d’accueil individualisés (PAI) (+ 27) et 84 renouvellements de PAI
(+ 23) pour des enfants porteurs de handicap ou de maladies chroniques (allergie, diabète, épilepsie…) ainsi que 12 contrats d’accueil simplifié (+ 4) (le plus souvent : simple éviction alimentaire) ont été mis en place.

Les dépistages sensoriels sont assurés par les infirmières :

  • 5 718 Tests visuels (TV) en petite (95 % de l’effectif contre 78 % en 2022) et moyenne section (rattrapage) ;
  • 3 131 Tests auditifs (TA) (93 % de l’effectif contre 94 % en 2022) en moyenne section ;
  • 3 214 tests de dépistage des troubles du langage (96 % de l’effectif contre 96 % en 2022) en moyenne section de maternelle.

Les orientations pour consultation médicale :

  • TV = 600 (10 % des enfants dépistés) ;
  • TA = 193 (6 % des enfants dépistés) ;
  • Dépistage langage = 261 enfants (8 % des enfants dépistés).
Le suivi des enfants suite bilan en école maternelle

Les infirmières ont suivi 276 enfants par le biais de 517 entretiens téléphoniques et 59 visites à domicile.

Les lieux d’accueil parents-enfants

L’espace PMI (Protection maternelle et infantile) a été ouvert 173 jours (185 en 2022), comptabilisant 1 503 entrées (+ 31 %), soit 254 enfants différents (- 4 %) :

  • 1 322 accueils libres (787 en 2022 soit + 68 %), pour 136 jours d’ouverture

(+ 10 jours), permettant l’accès de 168 enfants différents (+ 19 enfants) ;

  • 181 accueils (363 en 2022 soit - 50 %), soit 86 enfants différents (115 en 2022, soit - 25 %) au cours des 73 séances proposées (118 en 2022) dans les 2 ateliers (éveil psychomoteur et éveil sensoriel par le toucher).

Cette baisse significative s’explique par le fait que l’atelier découverte du livre, qui se faisait avant à l’espace PMI, est maintenant effectué à la MDD Locarno ;

  • 61 parents (+ 42 %) ont participé aux 10 réunions à thèmes avec la psychologue ;
  • 9 autres lieux d’accueil parents/enfants animés par les professionnelles de PMI sont proposés dans les MDD (Limoges La Bastide, Limoges Beaubreuil, Limoges Coty, Limoges Le Vigenal, Limoges Les Coutures, Bellac, Châlus et Bessines) : 1 026 accueils (+ 50 %), soit 254 enfants différents (+ 8 %), au cours des 269 séances (+ 23 %).
La consultation de planification des Carmes

Au cours des 36 séances proposées le mercredi après-midi (hors vacances scolaires), les médecins de PMI ont réalisés 164 consultations (+ 55 %), dont 88 (+ 47 %) étaient destinées à des mineurs.

66 personnes différentes (+ 8 %) en ont bénéficié, dont 31 mineurs (- 3 %).

Les motifs principaux de la consultation sont :

  • contraception = 64 consultations (dont 38 destinées à des mineurs) ;
  • suspicion de grossesse = 7 consultations (dont 4 destinées à des mineurs) ;
  • autres motifs (information, dépistage IST…) = 93 consultations.

Les assistants maternels / les assistants familiaux

Nombre de professionnels

(évolution / 2022)

Nombre de places (évolution / 2022)

Chez les assistants maternels

Chez les assistants familiaux

Assistants maternels

Assistants familiaux

Dont mixte

 

4 283

(- 5 %)

dont

dérogation

1 300

(- 5 %)

267

(- 3 %)

0

(=)

0

569

(- 5 %)

MDD

Nord agglomération

Sud agglomération

Nord Haute-Vienne

Ouest Haute-Vienne

Sud Haute-Vienne

Nombre d’assistants maternels

365

453

118

164

200

Evolution / 2022

- 30

- 25

- 4

- 8

/

 

MDD

Nord agglomération

Sud agglomération

Nord Haute-Vienne

Ouest Haute-Vienne

Sud Haute-Vienne

Nombre d’assistants maternels

48

59

49

62

49

Evolution / 2022

- 8

- 3

+ 1

0

+ 3

  • Ä Sur les 1 300 assistants maternels agréés (- 70), seuls 1 280 (- 63, soit - 5 %) sont en activité au 31 décembre 2023.

Ils proposent 4 228 places d’accueil (- 204, soit – 5 %), dont 3 943 places à la journée (- 18) et 285 places en périscolaire (- 186).

  •  43 assistantes maternelles (70 en 2022) ont été formées en 2023 :
    • formation initiale 80h (avant accueil – 1 session) = 23 ;
    • formation 40h dans les 2 ans suivant le premier accueil (2 groupes) = 20.

 

  •  En 2023, 156 personnes (145 en 2022) se sont présentées aux 11 réunions d’information, 59 (- 2) premières demandes d’agrément d’assistant maternel ont été déposées et 40 (+ 1) agréments ont été accordés.
  •  101 sorties (- 10) ont été enregistrées, se répartissant en :
    • 63 cessations définitives d’activité (77 en 2022) ;
    • 32 non-renouvellements à la demande de l’assistant maternel (25 en 2022) ;
    • 1 retrait pour non-suivi de la formation (1 en 2022) ;
    • 5 retraits suite CCPD (5 en 2022).

 

  •  Le Département compte 10 Maisons d’assistants maternels (MAM) totalisant 84 places.
  •  Pour les assistants familiaux :
    • 7 professionnels (- 28 places) ;
    • 59 personnes présentes aux 6 réunions d’information (48 en 2022) ;
    • 33 premières demandes déposées (18 en 2022) ;
    • 15 agréments délivrés (12 en 2022) ;
    • 1 NPAI (0 en 2022) ;
    • 3 retraits suite CCPD (0 en 2022).

Les modes de garde collectifs

En 2023, trois micro-crèches privées ont vu le jour à Saint-Victurnien (12 places), à Saint-Brice (12 places) et à Bellac (10 places). 5 micro-crèches de 10 places ont augmenté chacune leur capacité d’accueil de 2 places supplémentaires.

Au total, et compte tenu de divers ajustements, le nombre de places d’accueil collectif sur le département s’élève à 1 786, soit 44 places supplémentaires par rapport à 2022.

Au 31 décembre 2023, le département compte 79 établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) :

  • 49 EAJE (24 privés, 22 publics et 3 d’entreprise) ;
  • 26 micro-crèches ;
  • 1 EAJE réservé au personnel proposant un accueil collectif et familial (CHU) ;
  • 3 EAJE proposant un accueil collectif et familial (Ville de Limoges)

Le service a procédé à 17 visites de contrôle des établissements, 3 visites avant ouverture et 1 visite après travaux d’agrandissement.

Les accueils de loisirs sans hébergement

L’organisation de l’accueil collectif à caractère éducatif ouvert aux enfants de moins de 6 ans est soumise à une autorisation délivrée par le représentant de l’Etat dans le département, après avis du médecin responsable du service départemental de PMI (art. L.2324-1 du code de la santé publique).

Dans ce cadre, en 2023, 11 avis ont été rendus à la DSDEN/SDJES, après visite des locaux ou sur dossier. Ils ont concerné des accueils de loisirs extrascolaires et périscolaires, dont des projets de restructuration.

La garde à domicile des enfants de moins de 3 ans

Les organismes de service à la personne, souhaitant intervenir dans le domaine de la garde à domicile des enfants de moins de 3 ans, doivent disposer de l'agrément « qualité », délivré par le Préfet de département après avis du Conseil départemental.

Dans ce cadre, en 2023, 4 dossiers ont été instruits.

Les actions auprès des personnes en difficultés sociales et de santé

Le suivi des enfants hors bilan en école maternelle : 117 familles (+ 52) dont 49 avec des enfants de moins de 10 ans ont bénéficié de l’intervention à domicile de l’infirmière de santé publique (information santé, conseils, aide à la décision, orientation vers le professionnel adéquat, accompagnement…), soit 46 visites à domicile, 128 entretiens bureau ou communications téléphoniques.

Les professionnelles ont réalisé 6 évaluations au domicile auprès de 17 enfants et leurs familles suite à une IP (13 enfants de moins de 10 ans et 4 de plus de 10 ans).

Le traitement des IP

La Cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) a pour mission d’organiser le recueil, le traitement et l’évaluation des informations reçues, de centraliser l’ensemble des informations en vue d’assurer une meilleure traçabilité des interventions, de clarifier les procédures départementales concernant les mineurs en danger ou en risque de l’être. Elle est l’interface entre le parquet et la collectivité.

  • 1 584 enfants ont été concernés en 2023 (1 343 en 2022) par une ou plusieurs procédure(s) dont 39 faisaient déjà l’objet d’une mesure judiciaire en assistance éducative ;
  • 1 667 procédures (1 382 en 2022) ont été traitées par la Cellule départementale des informations préoccupantes (CDIP) et ont fait l’objet de 1 667 enregistrements dont 1 210 IP (1 009 en 2022) et 457 signalements directs au Procureur (347 en 2022). 43 ont été traitées hors procédure CDIP (26 en 2022).

Sur les 1 210 procédures qualifiées en IP, 849 (692 en 2022) ont fait l’objet d’une évaluation, 361 (617 en 2022)ont été transmises pour information aux MDD.

La CDIP qui assure l’interface entre le parquet et la collectivité départementale a été amenée à transmettre au Procureur, en 2023, 204 signalements, suite à une décision de la Commission centrale d'admission (CCA)(196 en 2022).

L’évaluation des Mineurs non accompagnés (MNA)

En application de l’article L.221-2-2 du code de l’action sociale et des familles relatif à l’accueil et aux conditions d’évaluation des mineurs privés temporairement ou définitivement de la protection de leur famille, les MNA font l’objet d’un accueil provisoire d’urgence pendant lequel une évaluation de la situation est réalisée (recherche de l’identité, de l’âge, de l’origine, des conditions d’isolement, etc.) au sein de la CDIP.

Au 31 décembre 2023, on comptabilise 200 MNA dans les effectifs de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).

La Commission centrale d’admission (CCA)

Elle étudie les demandes d’admission ou de réadmission à l’ASE et concerne aussi bien les mesures de prise en charge physique (accueil provisoire) que les mesures de suivi à domicile (aide éducative à domicile) que les demandes d’admission à la résidence mères/enfants du Centre départemental de l’enfant et de la famille (CDEF).

Cette commission valide également la transmission des situations à l’autorité judiciaire (hors signalement relevant des prérogatives de la CDIP, suite évaluation IP).

En 2023, 503 situations individuelles ont été examinées en commission, dont 22 hors CCA, en raison de l’urgence notamment pour des accueils provisoires (motif hospitalisation du ou des parents) ou des saisines judicaires.

L’activité de la commission a un peu augmenté (+ 21 situations versus 2022) en raison notamment de l’augmentation du nombre de saisines judiciaires.

Les mesures éducatives à domicile : Aide éducative à domicile (AED) et Aide éducative en milieu ouvert (AEMO)

Il existe deux types de mesures :

  • l’AEMO est une mesure judiciaire exercée sur demande du juge au domicile. 911 situations ont été suivies dans le cadre d’une AEMO en 2023. Au 31 décembre 2023, on comptabilisait 652 mesures dont 26 AEMO avec hébergement, exercées par les éducateurs du Département et 395 dont 14 AEMO avec hébergement, par l’Association limousine de sauvegarde de l’enfant à l’adulte (ALSEA) ;
  • l’AED (mesure administrative) est une mesure contractuelle exercée à la demande des parents. Au 31 décembre 2023, les services du Département enregistraient 219 mesures d’AED et l’ALSEA 3 mesures. 393 situations ont été suivies dans le cadre d’une AED en 2023.
Les mesures de prises en charge physique
  • L’accueil provisoire est une mesure de placement administrative. 48 accueils provisoires ont été suivis dans l’année. Au 31 décembre 2023, on comptabilisait 17 mesures.
  • Le placement judiciaire exercé par les services du Conseil départemental représente 1 092 situations suivies sur l’année. 90 mineurs ont été suivis dans le cadre d’un placement direct. Au 31 décembre 2023, 854 placements judiciaires étaient confiés au Département et 82 en placement direct.
  • Au total, 1 230 mesures de placement ont été exercées dans le Département en 2023 (48 AP + 1 092 placements judiciaires + 90 placements directs).

Le nombre de placements judiciaires continue de croître.

Les placements chez les Tiers dignes de confiance (TDC)

Le Département prend en charge les dépenses d’entretien, d’éducation et de conduite des mineurs confiés par l’autorité judiciaire à des tiers (principalement dans le cadre familial).

En 2023, 136 mineurs ont bénéficié d’une mesure de placement chez un TDC. Ils étaient 98 au 31 décembre 2023.

En 2023, le nombre de mineurs confiés à un tiers dans l’année a augmenté
(+ 10 versus 2022) mais de manière plus modérée pour la première fois depuis 3 ans. Le nombre de mineurs au 31 décembre 2023 est stable par rapport à 2022.

Le montant annuel versé a augmenté de 63 526 €.

L’accompagnement des jeunes majeurs par l’ASE

La Commission d’admission « jeunes majeurs » (CJM) étudie les demandes d’admission ou de réadmission des jeunes devenus majeurs.

En 2023, 99 jeunes ont présenté une première demande (101 en 2022). Sur ces 99 demandes, 91 jeunes ont reçu une réponse positive et 8 demandes ont été rejetées. 168 jeunes majeurs ont bénéficié d’un suivi en 2023.

Au 31 décembre 2023, 62 contrats jeunes majeurs sont en cours.

Le changement de statut

La Commission d’examen du statut juridique de l’enfant confié est chargée d’examiner la situation des enfants confiés à l’ASE depuis plus d’un an lorsqu’il existe un risque de délaissement parental ou lorsque le statut juridique de l’enfant paraît inadapté à ses besoins. La durée est ramenée à six mois concernant les enfants de moins de deux ans.

La commission s’est réunie 8 fois en 2023 et a étudié 101 situations
(84 situations d’enfants de moins de 3 ans et 17 demandes de changement de statut pour les enfants de plus de 3 ans).

La commission a rendu 17 avis de changement de statut : 5 délégations d’autorité parentale, 1 retrait d’autorité parentale et 11 déclarations judiciaires de délaissement parental.

Il est à noter une forte hausse du nombre d’examen de situations de moins de trois ans (38 en 2022). La loi du 21 février 2022 réformant l’adoption a élevé à trois ans l’examen systématique des situations et le nombre de placement d’enfants de moins de trois a augmenté en 2023.

Les ateliers de préparation à l’autonomie

Destinés aux jeunes confiés âgés de 17 ans dans l’année en cours, l’objectif de ces séances collectives est de favoriser la prise d’autonomie dans les domaines : budget, logement, santé, vie quotidienne et citoyenneté.

3 séances ont été organisées à 2 groupes distincts pour 4 thèmes abordés.

68 jeunes ont été invités, 48 ont participé à au moins une séance soit 70 %.

L’agrément adoption

La cellule adoption a pour mission d’informer les candidats, d’instruire les demandes d’agrément, de soutenir et d’accompagner les candidats dans leur projet et leur réflexion pendant et après la phase d’agrément, y compris après l’arrivée de l’enfant.

En 2023 :

  • 6 réunions d’information collectivepréalable à toute demande d’agrément ont été organisées ;
  • 63rendez-vous individuels d’information préalable à toute demande d’agrément ;
  • 24 demandes d’agrément ont été confirmées suite à l’information préalable ;
  • 9 commissions d’agrément se sont tenues et 7conseils de familles ;
  • 24 nouveaux agréments ont été délivrés + 4 évaluations assistantes familiales ;
  • 2 enfants sont accueillis en Haute-Vienne au cours de l’année par le biais de l’adoption internationale ;
  • au 31 décembre 2023, 50 familles agréées en attente d’adoption sont accompagnées.
La situation des pupilles

Le service a eu à sa charge 27 enfants pupilles en 2023. 10 pupilles de l’Etat ont été confiés en vue d’adoption en 2023.

L’accès aux origines

13 personnes ont sollicité la consultation de leur dossier d’adoption.

L’accès aux dossiers de placement ASE

49 demandes de consultationsdu dossier de placement.

Les tutelles des mineurs

La gestion des tutelles aux biens des mineurs, gérées par un assistant socio-éducatif, se trouve sous la responsabilité du cadre en charge de l’adoption et de l’accès aux origines.

Au 31 décembre 2023, 82 mineurs bénéficiaient d’une mesure dont 30 avec gestion de rémunération :

  • 49 tutelles d’état ;
  • 10 DAP (Délégation d’autorité parentale) ;
  • 15 TB (Tutelle aux biens) ;
  • 8 DS(Délégation de signature).

Sur l’année 2023, 154 mineurs ont été suivis.

31 demandes de tutelles d’Etat étaient en attente de décision au 31 décembre 2023 du fait d’un retard important au Tribunal.

La gestionnaire tutelle a suivi également au cours de l’année 82 jeunes JAE (Jugement en assistance éducative) dont 12 avec gestion de rémunération.

Les successions de 4 jeunes ont été réglées en 2023 (9 encore en cours au 31 décembre 2023).

L’Instance départementale d’orientation (IDO)

Cette instance créée en 2013 a pour vocation de trouver l’orientation la plus adaptée au projet de l’enfant en fonction des places d’accueil mobilisables.

L’instance regroupe deux sections : l’IDO MNA statuant sur l’orientation des MNA et l’IDO concernant tous les autres enfants.

  • L’IDO

En 2023, l’IDO a eu lieu entre deux et trois fois par mois.

En 2023, 319 enfants ont été concernés par 755 examens de situations dont 386 dans le cadre des commissions et 369 hors commissions. 29 % des situations sont étudiées dans le cadre de l’urgence.

Les orientations sont à 45 % vers le placement familial, 33 % vers des structures collectives (MECS, ALSEA, Lieux de vies et FJT), 20 % à l’accueil d’urgence CDEF et 2 % vers d’autres types d’hébergements (séjour de rupture et de remobilisation).

  • L’IDO MNA

​​​​​En 2023, l’IDO MNA a eu lieu une fois par mois.

EN 2023, 81 MNA ont été concernés par les 123 examens de situations en vue d’une réorientation. 52 % ont été orientés vers les deux structures de l’Institut Don Bosco (DAO et Plateforme), 19 % au FJT, 17 % au LAMNA, 6 % à DAMINA et 6 % vers d’autres types d’hébergements (MECS, RME, LVA).​​​​​​​

En 2023, l’IDO MNA a eu lieu une fois par mois.

EN 2023, 81 MNA ont été concernés par les 123 examens de situations en vue d’une réorientation. 52 % ont été orientés vers les deux structures de l’Institut Don Bosco (DAO et Plateforme), 19 % au FJT, 17 % au LAMNA, 6 % à DAMINA et 6 % vers d’autres types d’hébergements (MECS, RME, LVA).

La commission des mineurs aux difficultés multiples

Elle concerne les mineurs relevant de la protection de l’enfance connaissant des difficultés multiples qui les mettent à la frontière de différents champs de compétences.

La commission interinstitutionnelle (Département, ARS, Pédopsychiatrie du centre Esquirol, PJJ, Education nationale, MDPH) mise en place en septembre 2017 a pour objectifs :

  • favoriser une meilleure adaptation de la réponse aux mineurs en difficultés, en danger, délinquants ;
  • améliorer la communication et l’information réciproques entre les services et les institutions signataires ;
  • assurer la complémentarité interinstitutionnelle en vue d’une cohérence du parcours des mineurs.

8 situations ont été étudiées en 2023. On note un rajeunissement du public concerné : 5 jeunes avaient moins de 15 ans alors que les mineurs de plus de 15 ans étaient auparavant majoritaires.

L’accueil familial

C’est le principal mode d’accueil dans le Département. Le Conseil départemental gérait 174 assistants familiaux au 31 décembre 2023 pour une capacité d’accueil de 361 places agréées (- 20 places par rapport à 2022).

366 enfants placés en familles d’accueil au 31 décembre 2023 soit un taux d’occupation de 101 % si l’on considère l’intégralité des places d’agrément. Ce taux d’occupation est porté à 115 % si l’on déduit les places rendues indisponibles du fait des arrêts maladie, des gels temporaires, ou suspensions d’agrément.

Il faut ajouter à cela le Centre de placement familial spécialisé (CPFS) de l’ALSEA qui gère 130 places auxquelles s’ajoutent 2 placements à domicile. 144 enfants étaient confiés au CPFS au 31 décembre 2023 (71 mesures en assistance éducative et 73 placements directs).

L’accueil en structures

La Haute-Vienne dispose de différentes structures collectives sur l’ensemble de son territoire et a développé la capacité d’accueil pour répondre aux besoins identifiés.

  • Capacité d’accueil départementale :
    • 6 Maisons d’enfants à caractère social (MECS) proposent 150 places (129 places en internat et 21 places en externat) ;
    • 11 Lieux de vie et d’accueil (LVA) offrent 72 places ;
    • 1 Foyer de jeunes travailleurs(FJT) où le Département dispose de 10 places mobilisables pour des mineurs confiés ;
    • 123 places dédiées pour les mineurs non accompagnés (DAMINA) ;
    • 24 places dédiées aux jeunes majeurs (ex. MNA) en apprentissage (PASSERELLE) ;
    • 1 accueil d’urgence organisé par le CDEF au sein des structures qui au total comptabilisent 81places (65 places pour mineurs de 0 à 18 ans et 16 places à la RME) ;
    • 1 PEAD,nouveau dispositif de prise en charge à domicile des mineurs exerce 10 mesures au 31 décembre 2023 pour une montée en charge en 2024 jusqu’à 60 mesures ;
    • 8 places d’AEMO avec hébergement permettent d’accueillir ponctuellement sur des situations de crise et/ou d’urgence des mineurs qui bénéficient d’une mesure exercée au domicile parental.
Le Dispositif des visites accompagnées (DVA)

Deux intervenantes encadrent ces visites accompagnées. Elles participent aux bilans annuels et au travail d’évaluation afin de proposer l’orientation de travail la mieux adaptée. Le travail effectué au DVA représente une réelle plus-value dans l’accompagnement des familles, en lien avec les MDD.

35 familles ont bénéficié en 2023 du dispositif de visites accompagnées. 59 enfants ont ainsi pu rencontrer leur(s) parent(s) en présence d’une professionnelle de la protection de l’enfance.

La mission de contrôle

En 2023, dans le cadre du contrôle en lien avec le Service d’accompagnement des assistants familiaux, la chargée de mission a :

  • réalisé 19 visites d’évaluation sur les conditions d’accueil et de pratiques professionnelles au domicile des assistants familiaux ;
  • contrôlé les prestations versées aux assistants familiaux (environ 3 220 saisies suite au traitement des fiches reçues) ;
  • géré la gestion des chèques envoyés par les assistants familiaux pour des remboursements et/ou reversements (environ 106 chèques).

En lien avec le service offre d’accueil, la chargée de mission a également procédé, en direction des Etablissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) à :

  • 4 contrôles des conditions d’accueils et de salubrité dans les hôtels travaillant avec le Conseil départemental ;
  • 3 contrôles de fonctionnement dans des LVA qui durent en moyenne 3 jours consécutifs sur site ;
  • 1 contrôle suite à un incident dans un LVA ;
  • 6 visites de conformité ;
  • 2 rencontres d’accompagnement auprès de LVA.

Outre la production régulière de données chiffrées concernant le suivi de l’ASE, l’activité de l’ODPE a essentiellement été consacrée en 2023 à la révision du Schéma départemental de l’enfance et de la famille (SDEF) 2019-2023.

L’ODPE a souhaité s’appuyer sur une approche participative et partenariale : à l’instar de la révision du précédent schéma, il a sollicité à travers une convention de partenariat l’Université de Limoges, pour évaluer le SDEF 2019-2023 et élaborer le futur schéma départemental.

L’ODPE a également souhaité associer l’ensemble des acteurs de la protection de l’enfance : dédiée entièrement au SDEF, la conférence annuelle de l’ODPE qui s’est tenue le 21 septembre 2023 a constitué le point final de la phase de bilan en associant les participants d’une part au partage des éléments d’analyse établis par l’Université et l’ODPE et d’autre part à des ateliers pluridisciplinaires.

Ces ateliers ont constitué des espaces d’échanges et d’appropriation entre les différents professionnels qui se sont inscrits pour participer suivant 4 thématiques : améliorer la communication, renforcer le partenariat, renforcer la prévention précoce, optimiser la sécurisation des parcours. 89 professionnels ont participé à ces ateliers.

Un document détaillant le bilan du SDEF 2019-2023 et qui reprend les éléments d’analyse des différents espaces de réflexion et de mise en commun est à la disposition des professionnels de la prévention, protection de l’enfant du Département.

Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention de l’enfance, des contrats locaux tripartites (Préfet, Agence régionale de santé (ARS) et Département) ont été signés depuis 2020.

Cette démarche de contractualisation s’est étendue en 2022 à l’ensemble des territoires pour les Départements volontaires.

Le Conseil départemental s’est engagé dans la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance qui s’articule autour de 4 engagements :

  • agir le plus précocement possible pour répondre aux besoins des enfants et de leurs familles ;
  • sécuriser les parcours des enfants protégés et prévenir les ruptures ;
  • donner aux enfants les moyens d’agir et garantir leurs droits ;
  • préparer leur avenir et sécuriser leur vie d’adulte.

Des actions prioritaires ont été validées :

  • la mise en place d’une structure de répit à destination des mineurs aux difficultés multiples (projet en cours de construction) ;
  • la progression du nombre de bilans de santé en école maternelle réalisés par la PMI (pour atteindre 80 % à 90 % des bilans réalisés par la PMI) et le rapprochement du contenu de l’examende santé défini dans le carnet de santé ;
  • le renforcement des moyens, des ressources et de la pluridisciplinarité des CRIP pour atteindre sur l’ensemble du territoire un délai maximal de 3 mois d’évaluation.

Le Conseil départemental s’est engagé dans la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté visant à renforcer la préparation des jeunes à l’autonomie et à leur permettre de construire un parcours sécurisé dès l’âge de 16 ans à travers des dispositifs d’accompagnement vers le droit commun.

La sécurisation des parcours constitue un axe fondateur du SDEF 2019-2023, notamment à travers la sortie du dispositif de l’ASE avec un projet ou une insertion réalisable.

L’État a décidé de la fin de la contractualisation au 31 décembre 2023 et les Départements sont dans l’attente d’une nouvelle proposition des services de l’État.

Mon contact

Conseil départemental de la Haute-Vienne

Pôle solidarité enfance

Direction santé parentalité petite enfance

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87031 LIMOGES CEDEX 1
05.44.00.14.40