Le Laboratoire départemental d’analyses et de recherches de la Haute-Vienne 2021

Surveillance des zoonoses (maladies des animaux transmissibles à l’homme), des maladies des élevages, contrôles officiels des aliments, autocontrôles des restaurants collectifs des établissements publics, analyses de la qualité des productions locales analyses dans le cadre de toxi infections collectives, surveillance de l’environnement,…

Le Laboratoire Départemental de la Haute Vienne participe à la santé publique des Haut-Viennois.

Suite aux élections départementales, un nouveau conseil d’exploitation du Laboratoire départemental a été installé le 27 septembre 2021. Lors de cette séance ses membres ont élu à l’unanimité M. Jean-Louis NOUHAUD comme Président.

Les domaines de compétences du LDAR 87 ont été formalisés par l’établissement d’une nouvelle organisation autour de deux pôles techniques : Santé Animale et Sécurité Sanitaire des Aliments et de l’Environnement.

Le volume des activités d’analyses 2021 est présenté dans le tableau suivant :

L’année 2021 a été marquée par la consolidation du partenariat avec la Coopérative départemental agricole d’action sanitaire (CDAAS). La signature de la convention de prestations d’analyses et de service en Santé Animale d’une durée de trois ans s’est déroulée le 1^er octobre 2021 dans les locaux du laboratoire en présence de Messieurs les Présidents Leblois (CD87), Nouhaud (LDAR 87) et Gandois (CDAAS).

Cette convention reflète l’engagement du Conseil départemental dans l’appui aux éleveurs Haut-Viennois pour la surveillance et la lutte contre les risques sanitaires des élevages par le biais de son Laboratoire départemental, garantissant ainsi aux acteurs du monde agricole local (éleveurs, coopératives, groupement de défense sanitaire, chambre d’agriculture, vétérinaires) la présence d’un outil analytique de proximité réactif, performant et des coûts analytiques maîtrisés.

La nouveauté de cette convention concerne le plan de lutte départemental piloté par la CDAAS contre la BVD (diarrhée virale bovine) afin d’éradiquer cette maladie qui peut provoquer des pertes économiques importantes dans les élevages. Le schéma de lutte repose sur le contrôle des animaux malades dès leur naissance au moment de la pose de leur boucle d’identification en recherchant la présence du virus par PCR sur l’échantillon de cartilage auriculaire ainsi prélevé.

Le laboratoire a développé en quelques semaines, moyennant un investissement d’environ 60 000 euros, la chaîne analytique (aménagements de locaux, achats des équipements, mise en place des modes opératoires, développement de modules informatiques d’automatisation et de traitement de données, recrutement et formations des agents) permettant la gestion des 130 000 prélèvements annuels prévus correspondant au nombre de naissances dans les cheptels bovins allaitants et laitiers de la haute vienne.

Par ailleurs le LDAR 87 réalise des contrôles officiels pour lequel un agrément est obligatoire, ainsi en 2021  dans le cadre de ses missions de sécurité sanitaire et de sa participation à différents réseaux de surveillance ses compétences ont été validées :

• dans le cadre sa participation à l’épidémiosurveillance de la faune sauvage par l’agrément du Ministère en charge de l’agriculture pour le dépistage de la tuberculose chez les sangliers par méthode ELISA ;
• dans le cadre de sa participation au dispositif européen de sécurisation des aliments par l’agrément de la Direction Générale de l’Alimentation pour la réalisation des contrôles officiels de résidus d’antibiotiques dans les productions animales.

Dernier fait marquant en 2021, le Laboratoire, avec la volonté d’amélioration continue de ses services, a fait évaluer par le COFRAC ses nouvelles compétences dans le domaine des analyses physico chimiques et microbiologiques des eaux.

Ces nouvelles accréditations viendront s’ajouter à celles déjà détenues et permettront notamment de proposer des prestations de contrôle des eaux usées et de surveillance des réseaux d’eau chaude sanitaire dans les établissements recevant du public, vis-à-vis d’une maladie nommée légionellose.

Vous pouvez retrouver l’ensemble des accréditations détenues par le Laboratoire départemental sur le site du COFRAC portée d’accréditation n°1-0997.