Le Laboratoire départemental d’analyses et de recherches de la Haute-Vienne 2019

Il intervient dans deux domaines d’activités du contrôle sanitaire : la santé animale (pour l’aide aux diagnostics vétérinaires, la surveillance et la lutte contre les maladies animales), et la sécurité alimentaire (des filières de production primaires animales à l’hygiène des restaurations collectives). Ces missions sont réalisées au sein de trois pôles techniques : Santé animale, Chimie et Hygiène Alimentaire.

Pour la réalisation de contrôles officiels ou réglementaires, le Laboratoire départemental est agréé par le Ministère en charge de l’agriculture et de l’alimentation. Il est également accrédité par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC) selon la norme de qualité internationale ISO 17025. Les prescriptions de cette nouvelle norme ayant évolué et devant être appliquées avant fin 2020, le laboratoire s’est engagé en 2019 dans une démarche d’évolution, de modernisation et d’harmonisation de ses processus et de ses documents.
En 2019 le Conseil départemental de la Haute-Vienne a engagé, par une convention de collaboration quadripartite avec les Conseils départementaux de la Dordogne, de la Charente et de la Gironde, un partenariat privilégié entre leurs laboratoires.

Pour l’exercice 2019, le budget de fonctionnement s’élève à 2 208 000 €. Le Conseil Départemental a compensé financièrement les missions de service public à hauteur de 560 000 €.
En termes de recettes, le pôle de Santé Animale, a représenté 70,00% du chiffre d’affaires, celui de chimie 17% et celui de l’hygiène alimentaire 13%.

Au cours de l’exercice, le pôle santé animale a connu des modifications conséquentes de son activité :

• perte du marché des prophylaxies réglementaires et volontaires organisées par la CDAAS pour la campagne 2019-2020. Cette perte de commandes a impacté les recettes du pôle dans une moindre mesure en 2019 car elles se déroulent majoritairement de décembre à mai ;
• augmentation des tests ESB par la sous-traitance des analyses du LDAR 24 suite à son incendie. 2 900 analyses supplémentaires pour une recette globale de 110 000 €  sur le premier semestre ;
• augmentation des recherches de trichines par le service secteur de la parasitologie : 182 analyses réalisées en 2019 pour un montant de 12 000 € sur le dernier trimestre ;
• suspension fin 2019 de l’activité d’incinération des animaux domestiques.

Un laboratoire confiné de type NSB3 pour la recherche de microorganismes hautement pathogènes a été mis en service sur l’exercice 2019.

L’activité principale du secteur de chimie est la recherche de résidus chimiques et de contaminants dans l’alimentation animale et les productions primaires animales pour les services de l’Etat (DDCSPP).

L’activité traditionnelle du pôle d’hygiène alimentaire porte sur les analyses de la qualité microbiologique des aliments réalisées pour le compte de la restauration collective des établissements publics. Le niveau de recettes est maintenu pour ce pôle. Le Laboratoire étant également un organisme de formation reconnu, des formations aux bonnes pratiques d’hygiène ont été dispensées à des agents des cuisines du Conseil départemental et de centres hospitaliers.

Au-delà de la volonté de maintenir les activités traditionnelles de ces deux derniers secteurs, le laboratoire s’est engagé dans le développement de nouvelles offres de prestations notamment des recherches de légionelles dans les eaux chaudes sanitaires des établissements recevant du public et le développement d’analyses de composition de l’alimentation humaine et animale.