Réparation du mur de soutènement du Pont-Neuf

Les inspections régulières réalisées depuis sa prise de gestion en 2006 par le Département ont mis en évidence quelques faiblesses de cet ouvrage, sans mettre en cause sa pérennité, notamment des dégradations sur les murs supportant les remblais d’accès de part et d’autre, probablement en lien avec le système racinaire des platanes qui bordaient autrefois la voie.
Cependant, d'importantes précipitations au mois de janvier 2021 ont provoqué l’effondrement partiel du mur de soutènement en bout d’ouvrage côté Panazol.
Une étude de reconstruction du mur a permis de mettre en évidence que l’ouvrage avait été érigé sur des fondations superficielles au niveau des remblais d’accès, qu’aucun dispositif de drainage et d’évacuation des eaux n’avait été mis en œuvre à l’arrière de la structure.

Sécurisation du site

Dans l’attente de la remise en état de l'ouvrage, le site a été sécurisé, avec notamment le retrait des pierres de couronnement du mur pour éviter de nouvel effondrement et la mise en place de bâche pour protéger l'édifice des intempéries.

Le trottoir présentant une forte densité de réseaux enterrés, certains d’entre eux ont été dévoyés par leur gestionnaire durant l’hiver 2022. De plus, des mobiliers urbains ont été démontés pour permettre la circulation des engins de chantier.

Réparation et consolidation

La structure existante a été partiellement déconstruite sur environ 36 mètres linéaires afin de permettre la création d'une fondation profonde par injection de micropieux (supérieure à 15 m de profondeur).
Un mur en béton armé a été construit, puis habillé d’un parement de pierres maçonnées avant d'être surmonté d’un parapet en pierres de taille, enfin la finition de cet ensemble a été réalisé par sablage et jointoiement.
Cette opéartion s'est conclue par la réfection du trottoir amont rive gauche.

Cette réalisation représente un coût global de 407 184 euros soit 14,50% de plus que le budget initialement prévu, une augmentation due à des besoins en matériaux plus importants que prévus.
Son financement porté par le Conseil départemental a fait l’objet d’une subvention de l’Etat au titre de la dotation de soutien à l’investissement (DSID) pour un montant de 240 000 euros.