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L’articulation entre les différents partenaires
Cette articulation aura à se construire sur chacun des grands secteurs de développement
des prises en charge à domicile énumérés par le SROS III.
Les CLIC, par leurs missions d’information, d’évaluation des besoins, par leur connais-
sance du terrain, leurs liens avec les professionnels du domicile, peuvent participer à
la détection précoce d’affections nécessitant une prise en charge particulière : troubles
dépressifs, troubles cognitifs, dénutrition, etc… Les liens avec les médecins traitants, les
pôles et les consultations d’évaluation gériatrique hospitalière, le secteur psychiatrique
et les réseaux de santé gérontologiques lorsqu’ils existent, doivent être encouragés.
Dans le domaine de la maladie d’Alzheimer et des affections apparentées, l’objectif du
SROS III est d’améliorer la couverture territoriale en créant, en plus des consultations
mémoire labellisées, des sites de consultation relais appuyés sur des hôpitaux locaux ou
des centres hospitaliers disposant d’un potentiel d’évaluation gériatrique, le cas échéant
au moyen d’une consultation avancée de gériatrie en mesure d’explorer les troubles
cognitifs.
Dans le cadre d’un réseau Ville-Hôpital dédié à la maladie d’Alzheimer (Alzalim), des
médecins généralistes volontaires, liés aux consultations mémoire, pourraient jouer le
rôle de «référents mémoire» et assurer, en primo expertise, les tests de dépistage, voire
un rôle de formateur vis-à-vis des autres médecins.
Le réseau Alzheimer reliera à moyen terme le Centre Mémoire de Ressources et de Recher-
ches du CHU de Limoges, associé au Centre Esquirol, les consultations mémoire et leurs
relais, mais aussi les différents acteurs de la prise en charge (les médecins généralistes
et spécialistes, infirmières libérales, aidants professionnels et familiaux, ainsi que les
structures médico-sociales mobilisables par les CLIC).
Dans ce contexte, des actions d’information pourraient être pilotées par les médecins
référents mémoire, dans le cadre des missions du réseau de soins, au profit des interve-
nants des EHPAD, des SAD et des aidants familiaux.
La mise en œuvre d’un dispositif de prévention de lutte contre la maltraitance
Ce dispositif s’organiserait ainsi : information, formation et soutien aux aidants fami-
liaux, détection, formalisation et coordination des procédures de signalement pour les
professionnels.
Par ailleurs, la suppression de l’antenne ALMA dont disposait le département de la Haute-
Vienne jusqu’en 2005 conduit à rechercher un nouveau dispositif. Ses caractéristiques
devront permettre à un large public d’y accéder facilement.
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