ANNEXES
DIAGNOTIC
PLAN D'ACTION
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Dans ces conditions, la priorité est de poursuivre l’attribution de places supplémentaires
de SSIAD au profit du département de la Haute-Vienne et dans le respect d’un rééquili-
brage régional puis infra départemental entre les différents cantons.
Parallèlement, il convient de promouvoir la démarche de soins infirmiers (DSI), qui per-
met d’organiser la planification des soins dispensés aux personnes âgées à domicile. Une
meilleure information diffusée par l’assurance maladie permettrait de renforcer l’engage-
ment des médecins traitants dans ce dispositif.
La définition des limites de compétences des différents intervenants
Elle résulte nécessairement d’une concertation, pour éviter les conflits sources de dys-
fonctionnements préjudiciables à la personne âgée.
Cette définition est particulièrement importante pour marquer les limites de l’interven-
tion des SAD par rapport aux compétences des SSIAD, dans chacun des actes liés à
l’aide à la personne (toilette, aide à la mobilité, prise de médicaments, aide à l’habillage,
à l’hygiène, etc.).
Même si le rôle des SSIAD paraît relativement bien défini : «Soins infirmiers sous la
forme de soins techniques ou de soins de base et relationnel» assurés par des infirmiers,
des aides-soignants et des aides médico-psychologiques, il est souhaitable de négocier
un protocole «limites de compétences SAD/SSIAD» sur l’initiative du Conseil général,
avec l’appui d’un médecin et dans le respect des compétences définies pour chaque
catégorie d’emploi par les conventions collectives ou statuts. Ce protocole doit servir
ensuite de trame pour les actions de formation assurées en interne dans les services,
ainsi que de guide de bonne pratique professionnelle pour les coordinations SAD/SSIAD
à organiser, sous l’égide des CLIC, au domicile des personnes âgées.
Les autres éléments d’une politique globale d’aide au maintien à domicile
Au delà des services d’aide à domicile et des services de soins infirmiers à domicile
évoqués ci-dessus, une politique globale d’aide au maintien à domicile doit également
prendre en compte le développement des différents services à la personnes promus
par le plan Borloo, de même qu’elle doit promouvoir des actions visant à prévenir ou à
accompagner la dépendance :
- l’aide aux transports est indissociable du développement de l’accueil de jour, qui
constitue un élément irremplaçable du dispositif de maintien au domicile. En
conséquence, les CLIC auront à coordonner, à l’initiative conjointe des établisse-
ments ou des SAD, des transports au profit des personnes âgées susceptibles de
bénéficier d’un accueil de jour, cette prestation pouvant être étendue à d’autres
catégories de bénéficiaires,
- l’anticipation de travaux d’accessibilité ou d’aménagements adaptés à la perte de