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ANNEXES
DIAGNOTIC
PLAN D'ACTION
Groupe 3 : L’organisation des coordinations gérontologiques (secteur social) et des
réseaux gérontologiques (secteur médico-social et sanitaire) a donné lieu à diverses
observations.
La séparation des deux champs d’intervention aboutit aux cloisonnements suivants au
niveau opérationnel :
- les réseaux gérontologiques (financés par l’ARH et l’URCAM) travaillent avec les
établissements pour faciliter les sorties d’hôpital, mais les assistantes sociales
d’hôpitaux locaux ne connaissent généralement pas les coordinations cantonales
regroupées actuellement dans les CLIC. Il existe dans certains cas (par exemple
pour le CLIC Monts et Barrages) des relations opérationnelles entre le CLIC et l’hô-
pital pour préparer les entrées et les sorties d’hospitalisation. Mais dans l’ensemble
les relations SSIAD–hôpitaux locaux fonctionnent mieux que les relations entre ces
derniers et les services à domicile (SAD).
- les articulations SSIAD-SAD renvoient au problème du dysfonctionnement des
démarches de soins infirmiers (DSI) sur le département. Les DSI ne sont pas finan-
cées, et donc ne sont ni demandées par les médecins –ailleurs, sur signalement
SAD– ni exécutées faute d’IDE libérales disponibles. Les IDE libérales sont souvent
regroupées en centres de soins infirmiers, auxquels les SSIAD font appel (exemple
la Croix Rouge). Il en résulte un report sur les SAD de missions qu’ils ne devraient
pas assurer (toilettes complètes par exemple) et des entrées en établissement qui
pourraient être évitées.
Les difficultés d’organisation des formations pour les aides à domicile intervenant en
mandataire achoppent sur la nécessité pour la personne âgée employeur d’avancer le
salaire de l’intervenant pendant la durée de la formation.
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