ANNEXES
DIAGNOTIC
PLAN D'ACTION
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Au 1er janvier 2005, le taux d’équipement du département s’élevait à 110.46. Il com-
prend l’ensemble des places d’hébergement permanent et temporaire en EHPAD (y com-
pris les places USLD) et en EHPA. En comparaison, ce taux d’équipement était de
125.93 en Limousin et de 146.26 en France métropolitaine.
Types d’hébergement
Taux d’équipement
Haute-Vienne
Limousin
France
Structures non médicalisées (EHPA)
21.32
21.44
67.43
Structures médicalisées (EHPAD)
89.14
104.49
78.83
Total
110.46 125.93
146.26
Haute-Vienne et Limousin : places installées au 1/1/2005 pour 1000 personnes âgées de 75 ans et plus au 1/1/2004
France : places installées au 1/1/2004 pour 1000 personnes âgées de 75 ans et plus au 1/1/2003
L’effort du département vers une plus grande médicalisation est donc probant, mais ne
peut combler le déficit global de places par rapport aux niveaux national et régional.
Réforme de la tarification des établissements
Au delà des 31 EHPAD ayant signé une convention tripartite, 2 autres établissements de
ce type sont autorisés à Verneuil sur Vienne et à Saint-Sulpice-les-Feuilles, par transfor-
mation totale ou partielle et extension d’EHPA existants.
Par ailleurs, 2 EHPA sont actuellement en voie de conventionnement : Résidence ORPEA
St Martial (anciennement Ma Maison) à Limoges et le cantou de Condat/Vienne.
Un effort très conséquent a été consenti par les deux autorités de tarification Etat-
Département afin de renforcer la médicalisation des EHPAD, d’améliorer la qualité de
leurs prestations et de permettre l‘ouverture de nouveaux établissements. 487.71 postes
ont ainsi été créés dans le cadre des conventions tripartites sur les exercices 2002 à
2006.
Le Conseil général a accordé les financements pour 219.67 postes supplémentaires sur
les sections hébergement et dépendance, dont 67.70 aides soignants ou AMP pour les
30 % lui incombant.
La DDASS a autorisé sur cette même période des crédits permettant l’embauche de
268.04 nouveaux postes, se décomposant en 80.65 infirmières diplômées d’Etat,
157.96 aides soignantes ou AMP pour les 70 % financés par les soins, 9.72 médecins
coordonnateurs, 15.86 auxiliaires médicaux et 3.85 pharmaciens.
Enfin, des contrôles ont été effectués dans plusieurs établissements ayant signé une
convention tripartite. Il en ressort que la démarche qualité est généralisée, mais que sa
formalisation est hétérogène.
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