Haute-Vienne le mag n°188 - Septembre 2024

GROUPE UNION DE LA DROITE, DU CENTRE ET INDÉPENDANTS SARAH GENTIL Présidente du groupe, Conseillère départementale du canton de Limoges 6 GROUPE ADS-PCF ET APPARENTÉS PIERRE ALLARD Président du groupe, Conseiller départemental du canton de Saint-Junien GROUPE PS, APPARENTÉS ET CITOYENS STÉPHANE DESTRUHAUT Président du groupe, Conseiller départemental du canton de Limoges 3 HAUTE-VIENNE, LE MAG #188 I TRIBUNES LIBRES 23 École : préservons ce pilier fondamental Au cœur d’une société en perte de repères et où l’ultra violence se propage, l’école qui forme nos enfants au respect mutuel et aux droits humains élémentaires est désormais touchée en son sein même. Face à ce phénomène, nous considérons que la réponse n’est pas assez ferme et que le recours à la prévention est insuffisant. Avant tout, la prévention passe, par l’éducation donnée par les parents et par l’école républicaine qui doit être dotée d’un enseignement de qualité dispensé dans de bonnes conditions. Aussi, il faut mettre un terme avec ce que nous qualifierions de culture de l’excuse qui, exploitée à des fins électorales par la gauche, traduit une forme de complaisance à l’égard des problèmes d’incivilité et de violence. Une rentrée sous le signe de l’incertitude Confrontés à des réformes comme les controversés “groupes de niveau”, les enseignants doivent aussi faire face à une crise de recrutement. La mise en place “groupes de niveau”, en français et en math pour les élèves de 6e et 5e, suscite une controverse. Ces groupes, qui devraient s’étendre aux classes de 4e et 3e l’an prochain, ont été l’une des mesures phares du “choc des savoirs” voulu par Gabriel Attal alors ministre de l’Éducation. Une mesure déjà critiquée pour son manque de clarté et ses risques d’échec pédagogique. Les expérimentations comme la “pause numérique” au collège, (l’utilisation des téléphones est réglementée depuis 2018), et la “tenue unique” dans près d’une centaine d’établissements, dont un à Limoges, ajoutent au scepticisme ambiant. Cette rentrée 2024-2025 s’annonce tendue, entre réformes en suspens, crise politique et incertitudes pour l’avenir de l’éducation en France. Il est grand temps de sonner la fin de la récréation ! La trêve olympique est finie, la ferveur populaire des Jeux Olympiques et paralympiques est retombée. Et pourtant, nous n’avons toujours pas de nouveau Premier Ministre à l’heure où ces lignes sont rédigées. C’est un vrai scandale démocratique, une sorte de coup d’État “soft”. Ce président, qui n’est préoccupé que par un seul sujet, lui-même, bafoue la morale républicaine pour sa propre survie élective. Il refuse d’admettre sa défaite. Que cela lui plaise ou non, il a le devoir de nommer un Premier Ministre de gauche. Cela n’empêche pas le Ministre démissionnaire de l’économie d’attaquer les collectivités locales (Mairies, Départements, Régions) !! Aussi, il est nécessaire de se souvenir de : Qui a supprimé l’impôt sur la fortune et s’est privé ainsi à 5 milliards € ? Qui a privé les collectivités territoriales de recettes avec la suppression de la taxe d’habitation ? Qui a décidé tout seul et fait payer aux collectivités des mesures, certes légitimes mais non financées (Ségur pour tous, avenant 43 pour les aides à domicile… ? Et bien c’est ce même ministre et ce même président. Pendant ce temps, les ressources des collectivités ne cessent de diminuer à cause de la baisse des “frais de notaires” et de la TVA puisque la consommation baisse. Pourtant, il nous faut bien verser les aides sociales toujours en hausse, elles, au regard de la piètre situation économique de notre pays. Mais rien ne change, l’exécutif continue à se défausser sur les collectivités. La “pause numérique”, de cette rentrée scolaire, va contraindre notre Département à équiper nos 34 collèges de casiers ou pochettes anti-ondes pour les portables de nos 14 000 collégiens (130 M€ France entière) ! Pourtant, nous avons été très actifs pour moderniser, entretenir et équiper les collèges, pour donner à nos jeunes les meilleures conditions d’études possibles et favoriser leur épanouissement. Plus de 19 millions € en 2024, soit près de 2 100 € par élève. Pour quoi ? Œuvrer toujours et encore pour : l’équilibre, la qualité et la sécurité alimentaire dans les cantines, la poursuite du soutien aux familles (tarif unique cantine, tarifs sociaux), le soutien à la pratique d’activités culturelles et sportives (Shake@do, sorties scolaires, Pass’Club …), l’accompagnement des collégiens dans leur parcours de citoyen, la poursuite des actions en matière de développement durable Oui, soyez assurés que nous ne baisserons pas les bras et ferons tout pour continuer à investir pour notre jeunesse. Bonne rentrée ! et les élus du groupe PS, APPARENTÉS et CITOYENS.

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