GROUPE UNION DE LA DROITE, DU CENTRE ET INDÉPENDANTS SARAH GENTIL Présidente du groupe, Conseillère départementale du canton de Limoges 6 GROUPE ADS-PCF ET APPARENTÉS PIERRE ALLARD Président du groupe, Conseiller départemental du canton de Saint-Junien GROUPE PS, APPARENTÉS ET CITOYENS STÉPHANE DESTRUHAUT Président du groupe, Conseiller départemental du canton de Limoges 3 HAUTE-VIENNE, LE MAG #185 I TRIBUNES LIBRES 23 Crise agricole : après les mots, les actes… Confronté à des défis sans précédent, le monde agricole a manifesté son désarroi ces dernières semaines. Au fil des années, les attentes écologiques et sociétales pesant sur le monde agricole n’ont cessé de croître au même titre que la complexité administrative et l’inflation normative qui organisent la décroissance de toutes les filières. Face à ces contraintes excessives se pose la question d’un revenu digne, aujourd’hui impacté par les marchés internationaux qui favorisent une concurrence déloyale. Après les récentes annonces gouvernementales, c’est une loi d’orientation agricole ambitieuse à la hauteur des enjeux qui est désormais nécessaire pour garantir notre souveraineté alimentaire et maintenir une vitalité économique et sociale dans nos territoires ruraux. Colère paysanne Le monde agricole traverse depuis des années une crise économique et sociale. Les raisons de la colère sont multiples et concernent diverses revendications selon les branches d’activité. La dénonciation d’une “concurrence déloyale” de produits qui dérogent aux normes environnementales de l’Union Européenne, grâce aux accords de libre-échange que nous dénonçons depuis toujours, est mise en avant par les manifestants. Alors que les paysans travaillent 54 heures hebdomadaires en moyenne, 25% des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté. L’industrie agroalimentaire et la distribution ont profité des baisses des prix agricoles pour augmenter leurs marges, sans aucun partage, ni avec le monde agricole ni avec les consommateurs. De quoi alimenter la colère contre la vie chère. Un budget offensif pour vous être utile malgré tout ! Malgré une situation financière de plus en plus compliquée, nous sommes parvenus à établir un budget volontariste pour répondre à vos besoins. Pourtant, nous subissons un effet ciseau défavorable avec des dépenses en hausse de 6% alors que nos recettes n’augmentent que de 4% ! Aussi, pour rééquilibrer cette situation, nous avons augmenté notre endettement et réduit notre épargne. C’est grâce à une gestion responsable des années précédentes et à des anticipations pour préparer l’avenir, que nous avons pu construire un budget qui s’élève à 585 millions d’euros et prévoit un niveau exceptionnel de dépenses d’investissement de 90 millions d’euros. Car oui, nous continuons à investir pour soutenir l’économie locale ; nous accompagnons les communes et leurs groupements dans leurs projets de réalisation d’équipements publics, nous aménageons et entretenons les routes départementales, nous achevons la construction d’une salle d’athlétisme couverte à Chéops – car à Limoges, c’est le Conseil départemental qui investit – et nous participons aussi à la réhabilitation des casernes de pompiers... Car oui, nous adaptons nos politiques aux besoins de notre territoire, que ce soit dans le secteur des personnes âgées pour accompagner les établissements et services médico-sociaux confrontés à des difficultés financières, en faveur du monde agricole avec notre participation au Salon de l’agriculture, ou encore en matière de restauration scolaire. Car oui, notre volonté d’agir demeure toujours intacte. C’est vrai à travers notre politique ambitieuse en faveur de l’insertion professionnelle ou par le soutien aux acteurs économiques locaux et encore en matière de tourisme durable. C’est pourquoi nous maintenons la pression sur la SNCF et l’État pour obtenir la fin des travaux sur la ligne POLT le plus rapidement possible. Limoges-Paris en moins de 3 heures, nous le voulons. Et vite ! Pendant ce temps, le gouvernement guidé par la seule logique d’économies, supprime aveuglément 30 classes et 18 postes d’enseignants – du jamais vu – pour la rentrée 2024 et se défausse de l’allocation spécifique de solidarité sur le RSA ce qui nous coûtera 7 millions de plus. Mais envers et contre tout, nous continuons d’agir au service de tous et dans l’intérêt de notre territoire. Sylvie ACHARD, Philippe BARRY (Aixe) ; Brigitte LARDY, Alain AUZEMÉRY (Ambazac) ; Stéphane VEYRIRAS (Bellac) ; Amandine SELLÈS, Alain JOUANNY (Châteauponsac) ; Annick MORIZIO, Jean-Louis NOUHAUD (Condat) ; Véronique GUILHAT-BARRET, Stéphane OSTROWSKI (Limoges 1) ; Chérifa TLEMSANI, Fabrice ESCURE (Limoges 2) ; Bernadette TROUBAT, (Limoges 3) ; Marlène LALOGE (Limoges 4) ; Ludovic GERAUDIE (Limoges 5) ; Cécile BOURDEAU, Thierry MIGUEL (Limoges 7) ; Gulsen YILDIRIM, Gilles BÉGOUT (Limoges 9) ; Anne-Marie ALMOSTER RODRIGUES, Yves RAYMONDAUD (Rochechouart) ; Christelle AUPETIT-BERTHELEMOT, Jean-Claude LEBLOIS (Saint-Léonard) ; Monique PLAZZI, François BOISSERIE (Saint-Yrieix).
RkJQdWJsaXNoZXIy MjI4NTU=