LE DOSSIER 12 Lydie B. voit “ l’enfance comme une page blanche où tout est à écrire ”. C’est pourquoi elle a à cœur d’offrir à des enfants qui en ont besoin la possibilité “ de démarrer leur vie du mieux possible ”. C’est ainsi qu’après avoir été bénévole auprès d’enfants et assistante maternelle, elle est devenue assistante familiale il y a 28 ans. Un métier qui, au fil des ans, est de plus en plus reconnu et valorisé. Trois décennies pendant lesquelles elle a accueilli sept enfants au total dont deux encore aujourd’hui, aux besoins spécifiques. Afin de leur donner ce qu’il y a de mieux pour grandir sereinement et les aider à faire ce qu’ils ne peuvent faire seuls. Son collègue Mickaël R. a eu envie d’exercer “ un métier qui avait du sens, qui sert ”. Connaissant ce métier au travers de ses précédentes expériences d’animateur et via une membre de sa famille, elle-même assistante familiale, il s’est lancé dans l’aventure il y a une dizaine d’années. Un choix qu’il ne regrette pas car “ c’est un métier très intéressant, notamment par la diversité des enfants que l’on accueille ”. Aujourd’hui, il prend soin de deux bouts de chou de deux et cinq ans. S’ils reconnaissent tous deux que ce métier vient avec son lot de difficultés, notamment lorsque l’on a soi-même de jeunes enfants, ils admettent qu’en tant qu’assistant.e familial.e “ on apprend beaucoup, en particulier sur soi, on se remet en question ”. Et de nombreuses expériences valent leur pesant d’or, par exemple, lorsque plusieurs années après, une enfant accueillie devenue jeune adulte confie se souvenir d’une conversation marquante avec sa famille d’accueil qui l’a accompagnée le long de son chemin. Comme le conclut Mickaël R. : “ ce n’est pas facile tous les jours mais il y a des moments magiques que l’on ne peut avoir que dans ce métier ! ”. • Demandant un investissement constant, assistant.e familial.e est un métier qui n’est pas toujours facile mais passionnant et enrichissant. Au service du bien-être quotidien des enfants accueillis. FOCUS Offrir l’opportunité de démarrer sa vie du mieux possible En savoir plus sur le métier d’assistant.e familial.e grâce au témoignage de Patricia M. à retrouver sur haute-vienne.fr rubrique Le kiosque du mag DES QUALITÉS HUMAINES AVANT TOUT Ce qu’ont en commun ces personnes engagées, ce sont de grandes qualités humaines : être à l’écoute, faire preuve d’empathie et de patience, avoir le sens du partage, de l’ouverture et de l’accueil. Seul prérequis technique : avoir le permis B.
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