Compagnie Asphodèle Limoges, avril 1905 En ces temps où le devoir de mémoire semble d’une incontournable évidence, ce modeste texte se veut une contribution à ce qu’il convient d’appeler la mémoire ouvrière de notre région. La mémoire collective n’appartient à personne, elle a ses rendez-vous, ses infidélités et ses interprétations… elle n’est bien sûr pas objective. Elle est comme la terre limousine, souvent silencieuse mais toujours rebelle. Cette page de notre histoire a cent vingt ans, la seule ambition de la Cie Asphodèle est de rappeler que si la porcelaine est toujours si belle, si fine, si transparente, c’est parce que la main d’un homme, d’une femme, à un moment en a poli les arrêtes… et que parfois ça laisse des traces de sang. Les évènements relatés se passent en avril 1905. Le contexte social ainsi que les faits historiques sont rapportés par des personnages à la fois acteurs et spectateurs de ces faits, des gens du peuple et de la rue. Chacun nourrit le récit de son expérience, sociale, affective, émotionnelle, jusqu’au dénouement final, devant les portes de la prison. Fromental, salle Eugène Nadaud Dimanche 6 avril à 16h30 23 17
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